MÉNINGOCOQUES

D'homme à homme

Les méningocoques colonisent principalement le rhino-pharynx de l’homme. Les agents pathogènes peuvent être transmis à d’autres personnes en cas de contact étroit, par exemple par la salive ou les sécrétions nasales. Comme les méningocoques meurent rapidement en dehors de l’organisme, une rencontre entre personnes sans contact étroit n’entraîne généralement pas de transmission.

Les maladies à méningocoques peuvent survenir à tout âge. Les nourrissons et les jeunes enfants de 1 à 2 ans sont le plus souvent touchés, mais les adolescents de 15 à 19 ans sont également plus souvent atteints. Les personnes en contact étroit avec les malades, en particulier les personnes vivant sous le même toit, ont un risque accru d’être contaminées.

• Même en cas de simple suspicion d’infection à méningocoques, les malades doivent se rendre immédiatement à l’hôpital !
• Consultez immédiatement un médecin en cas de symptômes tels qu’une fièvre soudaine, des frissons ou des maux de tête et d’autres signes d’alerte d’une maladie à méningocoques (voir ci-dessus).
• L’infection est généralement traitée avec des antibiotiques.
• En cas d’infections par des méningocoques, la réglementation de la loi allemande sur la protection contre les infections (« Infektionsschutzgesetz ») s’applique. En cas de suspicion de maladie à méningocoques, la personne concernée ne doit temporairement pas se rendre dans des collectivités telles que des écoles ou des jardins d’enfants ni y travailler. Cela s’applique également aux personnes vivant sous le même toit qu’une personne atteinte ou susceptible d’être atteinte de la maladie. Les personnes concernées doivent informer la collectivité si la maladie est suspectée ou confirmée.
• Une fois rétablies, les personnes concernées peuvent à nouveau fréquenter les collectivités ou y travailler. Un certificat médical n’est pas nécessaire.

• Si vous avez été en contact étroit avec une personne infectée par un méningocoque, vous devez demander immédiatement conseil à un médecin dès les premiers signes d’une infection à méningocoque (voir ci-dessus). Un contact étroit peut signifier, par exemple, que vous vivez sous le même toit que la personne malade ou que vous avez été en contact direct pendant une longue période, par exemple en vous embrassant ou dans des collectivités.
• Les personnes en contact étroit avec les malades doivent recevoir des antibiotiques à titre préventif. Il faut commencer à le faire le plus rapidement possible, au plus tard le 10e jour après le contact avec la personne malade.
• Il est recommandé aux personnes proches non vaccinées de se faire vacciner si des méningocoques, contre lesquels il est possible de se faire vacciner, ont été détectés chez la personne malade.
• Si les personnes en contact étroit avec la personne malade dans la collectivité ne présentent pas de symptômes 24 heures après le début de l’administration préventive d’antibiotiques, elles peuvent à nouveau fréquenter les collectivités ou y travailler.
• Respectez les instructions et les recommandations du service de santé publique compétent.

Vaccination

Il existe différents types de méningocoques (sérogroupes), dont la répartition dans le monde varie. En Allemagne, la majorité des maladies chez les enfants sont causées par des méningocoques du sérogroupe B, chez les adultes également par le sérogroupe Y. Les sérogroupes C et W sont plus rares. Il existe différents vaccins qui protègent contre différents types de méningocoques.

La Commission permanente des vaccins (STIKO) recommande :

• La vaccination contre le méningocoque B pour tous les enfants, avec une dose de vaccin à 2, 4 et 12 mois. Les doses de vaccin manquantes doivent être rattrapées dès que possible et au plus tard avant le cinquième anniversaire ;
• La vaccination contre le méningocoque C pour tous les enfants avec une dose de vaccin à 12 mois. Si la vaccination a été omise, elle doit être effectuée dès que possible et au plus tard avant le 18e anniversaire ;
• Pour les groupes à risque, la vaccination avec le vaccin combiné méningocoque-ACWY ainsi que le vaccin méningocoque B ; il s’agit notamment des personnes présentant un risque accru pour leur santé en raison d’une immunodéficience innée ou acquise (par exemple en cas d’absence de rate) ainsi que du personnel de laboratoire à risque ;
• Pour les voyageurs se rendant dans des pays où les méningocoques sont nombreux, surtout s’ils sont en contact étroit avec la population, et avant les pèlerinages à la Mecque, la vaccination contre les méningocoques ACWY ;
• Pour les collaborateurs du service de lutte contre les catastrophes et, en fonction des risques, pour les collaborateurs de l’aide au développement et le personnel médical, la vaccination contre le méningocoque B en plus de la vaccination contre le méningocoque ACWY ;
• Avant des séjours de longue durée, en particulier pour les enfants et les adolescents ainsi que pour les personnes en cours d’études ou de formation, la vaccination contre les méningocoques ACWY et/ou les méningocoques B, conformément aux recommandations des pays de destination.

Pour plus d’informations, le service de santé publique local se tient à votre disposition. Les cas d’infections aux méningocoques devant être déclarés, vous y trouverez des informations sur la situation actuelle et le comportement à adopter face à la maladie.

Retrouvez d’autres informations (spécialisées) en ligne sur le site du Robert Koch-Institut (www.rki.de/meningokokken).

Veuillez également consulter les informations destinées aux voyageurs (www.auswaertiges-amt.de).

Retrouvez d’autres informations sur la protection vaccinale contre les infections sur le site du Bundesinstitut für Öffentliche Gesundheit (www.infektionsschutz.de).